Descriptif détaillé :

Le carburant de l’enfer, des guerres et des malheurs du monde : créons sa pénurie !

Vous allez lire un message simple, d’une redoutable actualité et « Le sage [qui] a ses yeux dans sa tête«  comprendra (Ecclésiaste 2:14).

Dans la Torah, deux sections (Paracha Tazria et Metsora) nous invite à considérer attentivement un fléau dont les effets ravageurs sont largement supérieurs à tout ce que nous pouvons percevoir ou concevoir.

Nous en avons déjà beaucoup parlé dans le passé, mais il faut insister selon qu’il est dit : « insiste en toute occasion », car il est question d’un péché qui est réellement le carburant principal de l’enfer.

Ce péché est aussi le « pilier porteur » de l’empire de Bélial.

Le Satan, père de l’erreur et maître en illusions, dispose d’une multitude d’épouvantails qu’il agite continuellement pour détourner notre attention et notre coeur de la réalité de ce péché et du combat que l’on devrait tous mener contre lui.

Résultat : l’écrasante majorité des hommes et des femmes sur cette terre regarde ailleurs et continue de fournir à l’ennemi les ressources dont il a besoin pour étendre son empire…

Problèmes politiques, corruptions, guerres, lobby, complots, terrorisme, climat, insécurité, industries pharmaceutiques, vaccins, etc., etc. : la liste est longue, et il n’est pas question de nier la réalité de ces choses et encore moins de mépriser ceux qui en sont victimes, mais nous devons comprendre que tout cela n’est en vérité qu’un sombre paquet d’épouvantails que nous fixons naïvement et parfois même abusivement.

La longue liste de nos malheurs n’est que la conséquence d’un mal bien plus profond que l’humanité a en partage.

Coupez une tête de l’hydre de nos problèmes, il en repoussera davantage.

Car le carburant de l’enfer et de nos malheurs est ailleurs et il est d’une tout autre nature; Si nous stoppons son approvisionnement, tous ces épouvantails de malheurs cesseront d’exister; le sol se dérobera sous les pieds de l’hydre et la bête avec ses nombreuses têtes disparaîtra tout entière engloutie dans l’oubli.

Avec concision, Salomon évoque cette faute en des termes précis et très significatif :

« La mort est au pouvoir de la langue » (Pr 18:21).

Salomon ne fait pas ici de la poésie. C’est la sagesse divine qui imprégnait ses lèvres et ce sont des paroles de vérités et des réalités spirituelles qui sont sorties de sa bouche inspirée.

Sur ce verset de Salomon, Rabbi Tsadok haCohen (Pri Tsadik – Kora’h) commente que l’ange de la mort est nourri par le « lachon ara » (« mauvaise langue » en hébreu).

Et Rabbi Na’hman de Breslev explique qu’à cause des mauvaises paroles, comme la médisance, le colportage, les mensonges, la moquerie, l’hypocrisie, ou faire honte à son prochain par des paroles, les dires de nature obscène, les paroles vaines et d’autres propos négatifs, en particulier lorsqu’on médit sur des justes, sur d’autres enfants de Dieu et des gens respectables – à cause de toutes ces paroles mauvaises, on fabrique des ailes aux serpents, de sorte qu’il peut s’envoler et endommager beaucoup le monde, à Dieu ne plaise.

Nous devons graver au burin sur les tablettes de nos coeurs que les démons puisent beaucoup de leur force dans le lachon hara qui est dit sur terre, ce qui leur permet ensuite de répandre la mort, la guerre, et toute sorte de destruction dans le monde.

On peut dire que cette faute leur donne les « clés de la maison » avec l’autorisation légale d’égorger et de détruire.

Lorsque nous dénigrons la moindre personne, nous pensons qu’il ne s’agit que de quelques mots, mais ce sont en vérité des mondes que nous déplaçons.

Autrement dit : dès que nous jugeons ou parlons négativement de quiconque, nous armons les anges destructeurs.

C’est en effet une effrayante réalité : en parlant mal, nous devenons les premiers fournisseurs d’armes de notre pire ennemi : c’est une vérité spirituelle, plus encore : c’est une loi métaphysique inviolable.

Un petit colportage à Jérusalem peut briser un couple à New York. Une petite médisance « entre amis » à Brooklyn peut entrainer un incendie à Paris.

Les démons, par nos mauvaises paroles, deviennent nos émissaires pour saccager, ruiner et propager le mal et la souffrance ici-bas.

Le Maître des maîtres n’a-t-il pas dit :

« par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. » (Matthieu 12:37) et encore : « Je te juge sur tes paroles » (Luc 19:22)

« Au jour du jugement » dit Yéshoua, un compte sera demandé pour la moindre parole vaine prononcée (selon Matthieu 12:36). A plus forte raison pour les moqueries, médisances, etc !

Et malheur à ceux qui ne se seront pas repentis de ce mal qui ferme les portes du Ciel !

Le lachon hara/mauvaise langue : voilà donc le carburant infernal qu’utilisent l’ange de la mort et ses maudites troupes.

Le reste n’est que la matérialisation, dans notre réalité, de ce mal racine nommé « médisance, colportage, etc. ».

Nous sommes beaucoup trop ignorant des lois du langage selon les règles établies pour le Tout-Haut tandis que ce sont des centaines de versets qui nous avertissent et nous mettent en garde contre les ravages de la parole mal employée.

Nul ne peut dire qu’il n’est pas concerné. Et sans repentance, nous serons tenus pour responsable devant le Tribunal céleste.

Il y a un vrai travail à fournir dans ce domaine et chacun en a les capacités selon qu’il est dit :

« Ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est certainement point au-dessus de tes forces et hors de ta portée.

C’est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur, afin que tu la mettes en pratique. » (Deut. 11-14)

Nous savons que la voie de la repentance consiste à accomplir les commandements avec les membres du corps qui ont participé à la faute, comme l’ont dit les sages d’Israël : « les justes sont réconciliés avec Dieu, précisément, par l’objet de la faute. » (Ram’hal).

Le remède contre la médisance est de s’adonner à l’étude de la Torah, notamment l’étude des lois du langage, ainsi qu’il est dit: « Une parole porteuse de guérison est l’arbre de vie. » (Proverbe 15.4 – Arakhin 15b).

C’est en ce sens que le verset dit : « j’aurai soin de mettre un frein à ma bouche » (Psaumes 39.2), les sages désignant ce frein comme l’étude assidue de la Torah (Midrash tehilim 39) et des lois du langage qu’on y trouve.

Certainement, s’il est effectué avec foi, ce travail apportera du bien dans ce monde, adoucira les mauvais décrets et L’Éternel couvrira de Ses nombreuses bénédictions ceux qui s’y adonneront, et « l’âme des hommes diligents sera rassasiée. » (Pr. 13:4)

En cliquant sur le lien ci-dessous, par la grâce de Dieu, je t’enverrai dans les jours à venir divers messages et du matériel consacrés à l’étude des lois du langage :

La moindre trouvaille spirituelle qui nous aidera à progresser dans ce domaine, je t’en ferai profiter avec l’aide de l’Éternel Saint béni soit-Il.

A bientôt.

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